C’est à notre naissance que se met en place notre système immunitaire.
Si nous naissons dépourvus de microbes, nous « héritons » en revanche des bactéries vaginales de notre mère. Ces bactéries colonisent par la suite notre appareil digestif et forment notre microbiote intestinal dont le rôle est déterminant dans la constitution et l’efficacité de nos défenses immunitaires.
Dans cet article, nous abordons les éléments qui constituent notre système immunitaire et les causes de son affaiblissement.
Comment est constitué notre système immunitaire ?
Les barrières naturelles de notre immunité
Notre organisme possède des barrières naturelles qui constituent sa première ligne de défense face aux agents pathogènes. On en distingue trois types :
- La peau : dont l’épiderme à sa surface est notre première protection. Ses sécrétions comme le sébum et la sueur, ainsi que le microbiote cutané qu’il héberge, contribuent à son efficacité barrière.
- Les muqueuses (nez, bouche, gorge, poumons) : le mucus qu’elles produisent piège les indésirables.
- Les yeux : protégés par l’action mobile des paupières et par le déclenchement des larmes.
Muqueuses, microbiote intestinal et immunité
Lieu d’échanges entre notre environnement extérieur et notre organisme, notre système digestif joue, à plusieurs niveaux, un rôle majeur dans l’efficacité de notre système immunitaire.
La muqueuse gastrique :
Au niveau de l’estomac, la muqueuse produit de l’acide gastrique ainsi que des enzymes digestives qui sont de redoutables armes contre la colonisation de bactéries pathogènes venues de l’extérieur.
Muqueuse intestinale et microbiote :
En plus de permettre l’absorption des nutriments de nos aliments, l’intestin abrite plus de 70% de nos cellules immunitaires, ce qui en fait le plus grand réservoir du corps humain ! On comprend donc le lien majeur entre nos défenses immunitaires et le microbiote intestinal.
Concrètement, notre intestin assure différents niveaux de défense grâce :
- À la muqueuse intestinale : la muqueuse intestinale est formée par les cellules intestinales à l’origine de la production d’un mucus qui limite l’installation d’agents pathogènes.
- Au microbiote intestinal : aussi appelé « flore intestinale », le microbiote est composé d’un ensemble de micro-organismes vivants dont des bactéries (on parle souvent de « bonnes bactéries »), qui luttent contre la colonisation de « mauvaises bactéries » pathogènes.
De nombreuses études scientifiques montrent l’importance de prendre soin de son microbiote intestinal. Et les études révèlent également qu’une alimentation riche en fibres contribue à renforcer nos défenses naturelles en aidant à préserver l’équilibre de la flore intestinale.
Chez INLISSA, notre complément alimentaire IMMUNITÉ - Soutien des défenses naturelles a été spécialement conçu avec des fibres pour le bon équilibre du microbiote intestinal, un moyen pour renforcer efficacement les défenses immunitaires.
Les cellules immunitaires : types, actions
L’efficacité de notre système immunitaire repose également sur la production et l’activité de plusieurs types cellulaires.
Les principales cellules de notre immunité sont :
- Les globules blancs non spécifiques, ou macrophages : ces cellules circulent librement dans l’organisme, piègent les agents pathogènes et les éliminent.
- Les globules blancs spécifiques, ou lymphocytes : ces globules blancs (les lymphocytes T et les lymphocytes B) spécialisés sont capables de faire la différence entre les cellules de l’organisme et les agents indésirables. En pratique, un lymphocyte reconnaît seulement un seul antigène.
Parmi les lymphocytes, on en distingue deux types, avec des rôles spécifiques :
- Les lymphocytes B : produits spécifiquement par l’organisme en réponse à l’exposition à un antigène donné, ils produisent eux-mêmes des anticorps circulants librement dans le sang pour neutraliser l’antigène.
- Les lymphocytes T : ils sont produits après reconnaissance préalable d’un antigène spécifique (notamment après une vaccination). Ces lymphocytes synthétisent certaines cytokines, des molécules capables de détruire les cellules infectées.
La réponse immunitaire, immunité innée, immunité acquise
En cas d’intrusion d’une substance étrangère dans l’organisme, le système immunitaire met en place une réponse immunitaire immédiate et non spécifique. On parle d’immunité innée (ou naturelle).
Cette réponse repose sur les globules blancs non spécifiques (ou macrophages). On reconnaît leur action par le gonflement et la rougeur qu’ils génèrent au niveau de la zone infectée en augmentant les flux sanguin et plasmatique.
Parfois, l’efficacité des barrières naturelles et des macrophages s’avère insuffisante. C’est alors que le système immunitaire met en place, plusieurs jours après l’infection, une autre réponse immunitaire, plus lente et plus spécifique : c’est l’immunité spécifique ou acquise.
L’immunité acquise permet à l’organisme de se souvenir des bactéries et virus déjà rencontrés, et de les reconnaître. En effet, les agents pathogènes produisent des molécules spécifiques appelées antigènes qui sont reconnus par l’organisme comme corps étrangers. En réponse, les cellules immunitaires produisent des anticorps capables de neutraliser ces antigènes. Lors d’attaques ultérieures par ces antigènes, le système immunitaire en garde la mémoire, et sait les reconnaître.
Qu’est-ce qui affaiblit nos défenses immunitaires ?
Notre système immunitaire peut être affaibli. En effet, au quotidien, le fonctionnement normal de notre système immunitaire peut être perturbé par divers facteurs de notre mode de vie.
Le stress affaiblit nos défenses naturelles
Soucis personnels, surmenage, examens, mode de vie hyperactif… Nombreuses sont les sources de stress physique ou psychologique pour notre organisme.
En cas de stress prolongé, le système immunitaire est affaibli, il ne joue plus efficacement son rôle protecteur, et des maladies peuvent s’installer comme le rhume ou encore la grippe.
La raison ? Face aux indésirables, les globules blancs deviennent trop peu nombreux et/ou perdent de leur mobilité. À cela peut s’ajouter une baisse significative des anticorps spécifiques au niveau des muqueuses, favorisant ainsi les infections des voies respiratoires supérieures.
Le manque de sommeil
Il a été démontré que des troubles du sommeil, même légers, affectent l’efficacité du système immunitaire.
Une bonne qualité de sommeil, un sommeil suffisant, et lutter contre la fatigue sont également indispensables pour maintenir des défenses immunitaires efficaces.
Une activité physique intense
Si une meilleure réponse immunitaire est soutenue par une activité modérée et régulière, un exercice d’endurance prolongé peut, en revanche, affaiblir notre immunité en diminuant la quantité de lymphocytes.
On observe même qu’un effort intense peut supprimer temporairement les fonctions immunitaires naturelles et spécifiques, rendant ainsi les athlètes plus vulnérables aux infections des voies respiratoires supérieures.
Le vieillissement
Avec l’âge, nos défenses s’affaiblissent naturellement face aux agressions extérieures. L’efficacité barrière de la peau diminue, et les réponses immunitaires naturelles et spécifiques sont moins alertes, avec une réduction des lymphocytes T et des anticorps.
Une perte de la capacité de mémoire des lymphocytes T peut également être responsable d’une réponse immunitaire diminuée. Ainsi, c’est tout notre organisme qui devient plus vulnérable.
Une mauvaise alimentation
Il est observé qu’une alimentation déséquilibrée (avec un apport insuffisant en nutriments) et de mauvaises habitudes alimentaires conduisent à un amoindrissement des fonctions immunitaires.
En effet, les cellules de l’immunité nécessitent des apports adaptés et suffisants en micronutriments pour assurer leur rôle, comme pour toutes les cellules de notre organisme.
Par ailleurs, il apparaît que notre alimentation moderne tend à s’appauvrir en micronutriments, comme nos fruits et légumes. Le Docteur en Science de l’environnement de l’Université Paris-VII, Philippe Desbrosses met en avant qu’il faut 100 pommes de supermarché pour absorber autant de vitamine C (400 mg) qu’une seule pomme cultivée en 1950 !
Nos défenses naturelles en hiver
A l’arrivée de l’hiver, nos défenses immunitaires sont particulièrement malmenées.
Les conditions météorologiques (froid, humidité, variations de température entre intérieur et extérieur, faible ensoleillement, vent) fragilisent nos muqueuses des voies respiratoires, rendant moins efficace leur première ligne de défense.
Mais également, ces facteurs extérieurs sollicitent nos dépenses énergétiques, ce qui impacte nos fonctions immunitaires en diminuant l’activité des lymphocytes et des macrophages.
Comment renforcer notre système immunitaire ?
Outre la qualité de notre sommeil, la gestion du stress et le soin apporté à notre alimentation sont les 2 principaux leviers pour renforcer nos défenses naturelles.
Réduire le stress
En limitant les sources de stress, vous préservez l’efficacité de vos défenses immunitaires.
Grâce à ses 8 ingrédients hautement dosés et totalement biodisponibles, notre formule de complément alimentaire contre le stress apporte une réponse complète pour en limiter les méfaits.
Adopter une alimentation riche en nutriments
Nos fruits et légumes sont sources de nutriments essentiels au fonctionnement du système immunitaire.
En plus de leur teneur en nutriments, les fruits et légumes sont d’excellentes sources de fibres. L’action prébiotique des fibres alimentaires permet de nourrir les « bonnes bactéries » du microbiote intestinal, et ainsi de préserver les défenses immunitaires qu’il abrite. En effet, le lien entre défenses immunitaires et microbiote intestinal a largement été démontré par la communauté scientifique.
Pour connaître les bons aliments pour stimuler notre immunité, retrouvez notre article dédié.
Penser aux compléments alimentaires pour l’immunité
Pour lutter contre les déficiences de notre alimentation moderne en micronutriments (voir ci-dessus), des apports supplémentaires sont possibles grâce aux compléments alimentaires.
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