S’il est normal que nous perdions entre 50 et 100 cheveux par jour, l’alopécie est une perte anormale de cheveux qui peut prendre différentes formes, dont la plus connue : l’alopécie androgénétique.
L’alopécie peut aussi bien toucher les hommes que les femmes. Ses causes peuvent être aussi diverses que ses formes. Et elle peut véritablement altérer le bien-être psychologique des personnes atteintes.
Heureusement, il existe des solutions pour enrayer la perte de cheveux (compléments alimentaires alopécie, traitement naturel de l'alopécie…).
Dans cet article, nous vous expliquons tout sur l’alopécie : la définition médicale, les types d’alopécies, leurs causes, mais aussi comment diagnostiquer l’alopécie et les traitements couramment retenus.
Qu’est-ce que l’alopécie ?
Définition de l’alopécie
L’alopécie est médicalement définie comme une chute partielle ou complète des cheveux, et parfois des poils (sourcils, cils, barbe, poils des aisselles...), qu’elle soit dûe à l’âge, à des facteurs génétiques ou autres.
L’alopécie se distingue de la simple perte ou chute de cheveux naturelle liée au cycle de vie du cheveu par son ampleur plus ou moins importante, et surtout ses causes.
Quels sont les différents types d’alopécie ?
L’alopécie androgénétique
C’est le type d’alopécie le plus fréquent. Aussi appelée calvitie, l’alopécie androgénétique touche plus fortement les hommes.
La prévalence de la calvitie masculine augmente avec l’âge : environ 15% des hommes de 20 ans sont concernés, 30% des hommes de 30 ans, et plus de 50% des hommes de 50 ans et plus.
Les zones essentiellement affectées sont le sommet du crâne et les tempes.
L’alopécie androgénétique touche également les femmes, mais dans une moindre mesure : environ 2% à 5% des femmes de 30 ans, et près de 40% à l’âge de 70 ans.
L’alopécie androgénétique de la femme est davantage saisonnière (printemps, automne), ou apparaît à la suite de bouleversements hormonaux comme une grossesse ou un allaitement, et lors de la ménopause.
L’alopécie chez la femme entraîne une chute de cheveux plus diffuse et partielle que chez l’homme.
L’alopécie cicatricielle
Ce type d’alopécie résulte d’une destruction définitive du follicule pileux, et aucune repousse des cheveux n’est possible. L’alopécie cicatricielle est généralement induite après une inflammation du cuir chevelu ou après un traumatisme.
Des cicatrices fibreuses résiduelles la caractérisent.
L’effluvium télogène
Il s’agit d’une chute de cheveux soudaine, importante et temporaire, survenant généralement à la suite d’un choc émotionnel ou physique, mais aussi d’une grossesse, d’une perte de poids importante, d’une fièvre intense...
L’alopécie circonscrite ou pelade
La pelade est une perte de cheveux par plaques localisées sur le cuir chevelu. Les plaques peuvent être plus ou moins étendues.
Il s’agit d’une maladie auto-immune avec des épisodes de perte de cheveux plus ou moins récurrents. La repousse des cheveux est parfois possible, et des rechutes peuvent arriver.
Les autres types d’alopécie
Il existe aussi l’alopécie de traction fréquente chez les personnes aux cheveux crépus. Ces cheveux peuvent être fragilisés lors de lissages, ou lorsqu’ils sont tressés ou fortement tirés. C’est la traction qui favorise leur chute.
Rare et héréditaire, l’alopécie congénitale peut toucher les hommes comme les femmes. Induite par des mutations génétiques, elle est à l’origine de cheveux fins et clairsemés répartis sur certaines zones du cuir chevelu.
Notre complément alimentaire pour les cheveux cible la santé des cheveux. Il a été conçu pour limiter la perte de cheveux, particulièrement importante lors d’épisodes de stress, de fatigue intense, mais aussi de bouleversements hormonaux.
Les différentes causes de l’alopécie
Les causes de l’alopécie diffèrent selon les types d’alopécie.
Les causes génétiques de l’alopécie androgénétique
L’alopécie androgénétique possède deux dimensions, à la fois hormonale et génétique.
En présence d’un terrain génétique favorable, les hormones mâles (également présentes dans une moindre mesure chez la femme), les androgènes (dont la testostérone et la dihydrotestostérone DHT), fragilisent le follicule pileux, et entraînent une accélération du cycle naturel du cheveu, le conduisant à une chute précoce et définitive.
Alopécie et maladies auto-immunes ou infectieuses
C’est notamment le cas de l’alopécie cicatricielle. Plusieurs causes peuvent être à l’origine de ces maladies comme :
- des infections virales, bactériennes, ou mycosiques dans le cas de la teigne,
- le dérèglement du système immunitaire, dans le cas de la pelade,
- des affections cutanées comme la kératose pilaire, ou une tumeur,
- des maladies chroniques comme la sclérodermie.
L’alopécie cicatricielle peut également survenir après un traitement médicamenteux, de radiothérapie ou de chimiothérapie.
Alopécie et carences
Des carences en nutriments peuvent être à l’origine d’une perte importante de cheveux. Fer, zinc, vitamines du groupe B, indispensables à la santé des cheveux, sont fréquemment en cause.
Dans notre article dédié, retrouvez la liste de tous les nutriments essentiels aux cheveux.
Coiffage et chute des cheveux
Chez la femme, certains modes de coiffage peuvent véritablement fragiliser les cheveux dès leur racine, et entraîner leur chute.
Les cheveux métissés et crépus sont les plus fragilisés, notamment par des lissages intensifs, des tressages réguliers, ou encore des démêlages agressifs.
Les symptômes de l’alopécie
Les symptômes de l’alopécie sont ceux d’une perte de cheveux qui peut être :
- abondante, partielle ou totale,
- localisée sur des zones plus ou moins étendues,
- répartie sur l’ensemble du cuir chevelu, conduisant à une chevelure globalement clairsemée.
On parle d’alopécie aiguë lorsque la chute de cheveux est brutale et très importante.
Et d’alopécie chronique lorsque la chute est progressive avec un affinement du cheveu, et l’évolution de son aspect (couleur et fibre) avant sa chute par plaques ou de manière plus diffuse.
Comment diagnostiquer une alopécie ?
Il est important de consulter rapidement un spécialiste, un dermatologue ou un médecin généraliste dès les premières manifestations, qu’elles soient sous la forme de pertes importantes et diffuses quotidiennes, ou de pertes de plaques entières.
Un diagnostic capillaire peut être réalisé sous la forme d’un examen clinique. Plusieurs méthodes de diagnostic de l’alopécie existent.
La trichoscopie :
Cette technique est la plus pratiquée pour diagnostiquer l’alopécie androgénétique. Elle utilise la prise de photos du cuir chevelu, ainsi qu’un logiciel capable de repérer les caractéristiques des cheveux touchés par l’alopécie androgénétique.
Cet examen permet également de confirmer la présence d’une pelade ou d’une alopécie de traction.
Le trichogramme :
Il s’agit d’un examen microscopique de la racine des cheveux. Lors de cet examen, quelques cheveux sont prélevés sur différentes zones du cuir chevelu. On évalue ensuite la proportion de cheveux en phases anagène (de croissance) et télogène (de repos), ainsi que la part de cheveux malades sur l’ensemble de la chevelure.
D’autres examens peuvent être pratiqués comme le trichoscale (un scanner capillaire) et la biopsie (avec le prélèvement d’un fragment de cuir chevelu).
Quels sont les traitements possibles contre l’alopécie ?
Les solutions pour traiter une alopécie dépendent du type d’alopécie. Un professionnel de santé spécialisé pourra établir un traitement selon les symptômes observés et un diagnostic posé.
Alopécie et traitements médicamenteux
Si certains pensent à la greffe de cheveux, il existe pourtant différents types de traitements médicamenteux pour enrayer la progression d’une chute de cheveux de type alopécie :
- Des traitements en application locale (minoxidil), sur le cuir chevelu, peuvent agir sur la croissance du cheveu et freiner sa chute.
- Des traitements par voie orale (finastéride) peuvent inhiber la dihydrotestostérone impliquée dans l’alopécie androgénétique masculine,
- La pilule contraceptive, dans des cas d’alopécie androgénétique féminine.
Compléments alimentaires et chute de cheveux
Les compléments alimentaires pour les cheveux peuvent apporter une solution à une perte ponctuelle de cheveux comme après une grossesse, et favoriser la croissance capillaire.
Les formules de nutraceutique dédiées aux cheveux permettent généralement de couvrir les besoins nutritionnels des cheveux en concentrant tous les nutriments essentiels à son cycle de vie.
Quel est le meilleur complément alimentaire contre la chute de cheveux ?
Voici les apports en nutriments essentiels au cheveu à privilégier selon les phases du cycle de vie du cheveu :
- En phase anagène de croissance, le zinc et le fer sont particulièrement importants.
- Lors de la phase catagène de transition, la biotine (vitamine B8), mais aussi les vitamines B3 et B12 sont indispensables.
- Enfin, lors de la phase télogène de repos, juste avant la chute naturelle du cheveu, des apports en vitamines B5 et B6, en composés soufrés (MSM, méthionine) et des antioxydants sont tout indiqués.
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