Complément alimentaire buvable - Réduction du stress

Le stress est une réaction naturelle du corps pour faire face aux dangers, qui permet à l'organisme de s'adapter en étant au maximum de ses capacités pour pouvoir réagir. Le stress chez l'homme est un héritage des premiers reptiles dont les mammifères sont issus.

Tout le monde a déjà vécu un moment de panique, par exemple s’il faut se rendre à un rendez-vous très important, et que les clés de la voiture sont introuvables au moment de partir. On ressent instantanément un creux dans l’estomac, la gorge qui se noue, la respiration qui s’accélère tout comme la tension artérielle et le rythme cardiaque, les muscles qui se tendent, et les pupilles qui se dilatent. Les hormones du stress se répandent dans le corps, mettant toutes les cellules en alerte. Elles préparent à l’action rapide et stimulent vigilance et concentration, afin de pouvoir faire face au danger. Si comme nos lointains ancêtres préhistoriques nous avions affronté un ours des cavernes, le même mécanisme se serait mis en marche.

Bien que Le stress revête une connotation négative dans nos sociétés, il est normalement un mécanisme de survie chez tous les êtres vivants. Lorsqu’il est modéré, il permet d’améliorer la mémoire pour enregistrer des informations nécessaires à la survie de l’espèce. C’est le cas du stress aigu, qui se manifeste en cas de perte de contrôle, d’imprévisibilité, de nouveauté ou de menace à l’égo. Le stress généré permet alors de gérer la situation en cause. Lorsqu’une personne est soumise à une situation stressante à répétition, le stress devient « chronique ».

Le terme "stress" apparaît en 1925 lorsque Hans Selye, médecin et endocrinologue, développe la théorie du « syndrome général d’adaptation ». Il définit alors le stress comme « l’ensemble des mécanismes physiologiques et psychologiques enclenchés par un sujet pour s’adapter à une situation nouvelle. Lorsque l’organisme doit faire face à un stimulus (stresseur), il produit deux réactions, l’une spécifique, destinée à lutter contre l’agression subie, l’autre non spécifique, visant à rétablir l’état d’équilibre (homéostasie) menacé par la première réaction ».

Selon un sondage mené pour la Fondation Ramsay Générale de Santé, le stress toucherait environ 89% des Français.

Les causes du stress sont variées et propres à chaque individu. Des études ont démontré que la réaction face au stress pouvait varier selon le sexe, le patrimoine génétique, la culture et l’histoire personnelle. Les principaux facteurs de stress sont :

• Le stress lié au travail ou aux études : il peut être lié à une charge importante, à une atmosphère de travail négative, ou encore à l’ennui (burn-out).

• Les difficultés de la vie personnelle (enfants, surmenage, problèmes financiers).

• L’appréhension d’un événement.

• Le stress post-traumatique lié à un événement traumatisant.

• Des difficultés relationnelles.

La réponse de l’organisme au stress peut se découper en trois étapes : l’alerte, la résistance et l’épuisement.

• L'alerte : l’état de stress va stimuler le système nerveux. L'hypothalamus, région du cerveau impliquée dans de nombreuses fonctions vitales, va activer une glande appelée "hypophyse", qui va à son tour stimuler la glande médullosurrénale et produire des hormones : l' adrénaline et la noradrénaline. Une dilatation des pupilles, une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression sanguine, de la tension musculaire sont alors observées.

• La résistance : C’est la deuxième phase de réponse de l’organisme. Le système nerveux va atténuer les symptômes précédemment observés (fréquence cardiaque, pression sanguine, etc.). L’organisme entre en phase de « résistance ». Cette phase va permettre de préserver l’organisme face aux dépenses énergétiques générées par le stress. L’organisme va sécréter des hormones telles que le cortisol, qui va puiser dans nos réserves d’énergie pour stimuler la fabrication de glucose, maintenir l’activité des systèmes neuronaux et neuromusculaires, et donc maintenir l'homéostasie.

• L'épuisement : Le cortisol, en cas de sécrétion prolongée et constante, peut entraîner un dérèglement de l’organisme en cassant les protéines des muscles afin de les transformer en glucides pour fournir l’énergie nécessaire à l’organisme. Cette dégradation conduit à une augmentation du taux de sucre dans le sang, des triglycérides et du cholestérol et à une diminution de l’efficacité du système immunitaire. Des études ont démontré que le prolongement et l’excès de sécrétion de cortisol peuvent provoquer une résistance au récepteur des glucocorticoïdes, et ainsi diminuer l’activité de régulation du cortisol. Si cette expérience se renouvelle trop souvent, cela peut entraîner des carences et leurs conséquences (déminéralisation, fragilisation des vaisseaux sanguins, etc.). Sous l’influence du cortisol, la contraction du cœur est augmentée, les gros organes sont privilégiés (d’où la frilosité des mains et des pieds), les graisses de réserve se concentrent plus sur le haut du corps (abdomen, visage…), les sécrétions acides de l’estomac sont stimulées et nos défenses immunitaires sont affaiblies.

Sécréter trop de cortisol, l’hormone du stress, c’est mauvais pour la santé, mais en sécréter trop peu n’est pas bon non plus, car cela favorise la baisse de l'immunité.

En clair, un peu de stress, ça permet de stimuler l’organisme en général, ou certains organes en particulier (cerveau, cœur, système respiratoire). Le stress bénéfique, c’est par exemple celui généré par l’exercice physique sans aller jusqu’à l’épuisement.

Les effets du stress sont nombreux et peuvent se traduire différemment d’un individu à l’autre.

Effets physiologiques du stress

• Perte de magnésium : Le stress déséquilibre l’organisme car il perturbe les hormones, les neuromédiateurs et les minéraux qui, comme le magnésium, participent à notre état de santé. Or, la production d’adrénaline et l’hyperproduction de cortisol liée au stress vont entraîner une précipitation du magnésium vers le sang puis les urines et donc un déficit de magnésium dans l’organisme. Il s’agit d’un cercle vicieux, puisque le déficit en magnésium accroît la vulnérabilité face au stress, qui pourra donc survenir plus facilement et éliminer le magnésium qui sera alors en déficit, et ainsi de suite. Le magnésium permet la réduction des messagers chimiques du stress dans le sang et conduit également à la sécrétion de sérotonine. Aussi appelée « hormone du bonheur », cette hormone permet de réduire la sensation d'anxiété et de favoriser le bien-être et la sérénité. La sérotonine contrebalance les effets de l'adrénaline et du cortisol. Le magnésium contribue également à maintenir une fonction musculaire normale.

• Vieillissement cellulaire : Sous l'effet du stress l’organisme va générer des radicaux libres, qui sont des dérivés réactifs de l’oxygène hautement toxiques pour le corps humain en cas de déséquilibre de la balance redox. La production en excès de radicaux libres engendrée par le stress entraîne un déséquilibre entre la quantité de radicaux libres et la quantité d’antioxydants endogènes disponibles dans le corps (molécules capables de stopper l’action des radicaux libres). C’est ce que l’on appelle le « stress oxydatif ». Les radicaux libres en excès vont alors oxyder les cellules et accélérer leur vieillissement.

Effets physiques et psychologiques du stress

Le stress chronique peut entraîner des problèmes de santé, dépendant des prédispositions de chacun. Bien qu’il n’en soit pas nécessairement la cause unique, le stress chronique peut contribuer de manière significative au développement de déséquilibres de plusieurs fonctions de l'organisme :

• Troubles intestinaux : le stress peut entraîner des diarrhées liées à l’augmentation de la sécrétion de liquides, d’électrolytes et des glaires dans l’intestin, qui sont moins absorbés et entraînent des selles plus aqueuses. Le stress peut également entraîner des nausées ou des vomissements par stimulation du nerf vague.

• Peau : une réponse de la peau peut également être observée face au stress. Le lien et les processus impliqués dans la réponse au stress au niveau cutané sont complexes, mais ils pourraient être similaires à ceux observés en cas d'urticaire chronique, de psoriasis, d'acné ou d'allergies par exemple.

• Fatigue : le stress est l’une des principales causes de la fatigue au quotidien. En effet, lorsqu’il perdure, la stimulation continue de la sécrétion d’hormone puise l’énergie et le corps entre en phase dite d’épuisement.

• Tension musculaires : le stress augmente les tensions musculaires. En effet, les muscles sont riches en terminaisons nerveuses et, en cas de stress, les nerfs sont sur-sollicités et les terminaisons nerveuses sont saturées. Le muscle se contracte alors et peut engendrer une douleur locale. De plus, le stress chronique favorise la libération de substances favorisant les inflammations.

• Prise de poids : en réponse au stress, l’hypothalamus produit un peptide (peptide Y2) en quantité plus importante. Or ce peptide stimule la masse grasse et notamment la masse grasse abdominale.

• Sommeil : l’effet du stress sur le sommeil est réciproque. En effet, le stress affecte le sommeil qui, une fois affecté, accentue le stress. En réaction au stress, le corps sécrète des hormones qui stimulent l’état d’éveil. L’hyperéveil engendré entraîne des difficultés d’endormissement et un sommeil non réparateur.

• Système immunitaire : le lien entre le stress et la diminution des défenses immunitaires est bien établi. Il a été démontré récemment que cette diminution serait liée aux hormones du stress, qui se lient à des récepteurs présents sur les cellules immunitaires (récepteurs β2-adrénergique) et réduisent ainsi la réponse immunitaire.

• Troubles de la concentration, de l’humeur : des études ont démontré que le stress chronique pouvait affecter l’hippocampe, siège de la mémoire et des émotions, par la production en trop grande quantité des hormones du stress (cortisol, adrénaline).

Les solutions nutraceutiques (compléments alimentaires) pour la gestion du stress sont nombreuses et peuvent viser à limiter le déclenchement des mécanismes physiologiques du stress ou à limiter les effets produits par le stress sur l’organisme.

Une alimentation saine et équilibrée devrait contribuer à un apport en vitamines et minéraux suffisant pour assurer le bon fonctionnement de l’organisme. Malheureusement, même lorsqu’elle est parfaitement équilibrée, notre alimentation moderne peut présenter des carences structurelles accrues en micronutriments essentiels, et ce pour deux raisons principales :

• Certaines vitamines et oligo-éléments sont moins présents dans les végétaux à cause de l’agriculture intensive et de l’appauvrissement des sols. Ainsi, d’après Philippe Desbrosses, Docteur en Sciences de l’environnement à l’université Paris-VII, il faudrait 100 pommes Golden du supermarché pour avaler autant de vitamine C (400 mg) qu’une pomme cultivée en 1950 !

• La généralisation de la cueillette de fruits et légumes avant maturation favorise aussi des déséquilibres ou des déficits en nutriments.

Ainsi, l’apport en magnésium en quantité suffisante et maîtrisée, via les compléments alimentaires, devrait permettre de compenser les pertes en magnésium engendrées par le stress, et de limiter la susceptibilité de l’organisme face au déclenchement du stress. Le magnésium permet la réduction des messagers chimiques du stress dans le sang et conduit également à la sécrétion de sérotonine. Aussi appelée « hormone du bonheur », cette hormone permet de réduire la sensation d'anxiété et de favoriser le bien-être et la sérénité. La sérotonine contrebalance les effets de l'adrénaline et du cortisol. Le magnésium contribue également à maintenir une fonction musculaire normale.

Des compléments alimentaires ayant un effet calmant et apaisant existent et peuvent être utilisés pour limiter le stress, l’hyper-vigilance et l’hyperéveil qu’il entraîne. La mélisse, la rhodiola, le safran sont autant de plantes reconnues et utilisées pour leur effet « anti-stress ». Elles aident l’organisme à s’adapter au stress émotionnel et à réduire l’impact négatif du stress sur le corps. Elles favorisent la relaxation, un état d’esprit positif et le bien-être. Par leurs propriétés apaisantes, ces plantes permettent d'augmenter la résistance de l'organisme face au stress et de le rendre plus résilient. Elles permettent ainsi de réduire l'impact négatif du stress sur l'organisme, et une meilleure adaptation de l'organisme au stress physique et émotionnel.

Les conséquences du stress sur l’organisme sont nombreuses et variées. Limiter ces conséquences peut également être envisagé comme une solution nutraceutique (compléments alimentaires) dans la gestion du stress.

À cette fin, l’apport en antioxydants est de grand intérêt en cas de stress. En effet, le stress physique favorise la production de radicaux libres en excès qui accélèrent le vieillissement cellulaire. De nombreuses vitamines et minéraux assurent une fonction antioxydante.

Les effets physiques et psychologiques liés au stress sont nombreux et autant de solutions se présentent pour limiter les effets sur la fatigue, le sommeil, le système digestif, le muscle, le système immunitaire ou encore l’humeur.